A la rentrée de septembre 2023, le nouveau ministre de l’Éducation Nationale M. Attal avait placé le remplacement comme grande priorité. Sa remplaçante avait même défrayant la chronique en parlant de « paquet d’heure non-remplacées ».
Aujourd’hui les priorités changent. Depuis mi-octobre le Rectorat de l’Académie de Reims a informé les établissements qu’il n’était plus possible de recruter des professeurs contractuels pour effectuer un remplacement, et les collègues concernés, que les contrats CDD arrivant à échéance ne pourrait pas être prolongés.
La ligne budgétaire a donc visiblement été consommée avant la fin de l’année 2024. Pour nos syndicats c’est du jamais vu.
Pour nos collègues contractuels concernés, s’il sont réembauchés au mois de janvier, ce sera donc plusieurs semaines sans salaire. Joyeux Noël.
Pour les élèves cela veut dire plusieurs semaines de cours supprimées au mépris des obligations de l’État envers eux et leurs familles.
Les syndicats Force ouvrière dénoncent cette situation kafkaïenne et les faux-semblants de l’éducation nationale au nom d’une politique d’austérité budgétaire qui touche concrètement tous les niveaux de l’éducation depuis plusieurs années.
Force Ouvrière constate avec consternation que les faits montrent que remplacement n’est décidément pas une priorité de l’éducation nationale.